Filière(s) :  Entretien – Type d’activité : Métiers supports

Une tache sur votre pull en cachemire ? Pas de panique ! Le teinturier* prend soin des textiles qui lui sont confiés dans son pressing. Quant au blanchisseur, il traite de grandes quantités de linge dans une blanchisserie adaptée pour le compte d’établissements tels que les hôpitaux, les hôtels, les restaurants, l’industrie, les services….

*à noter que la dénomination « teinturier, teinturière » est de moins en moins utilisée.

Description & Missions

Nature du travail

  • Du travail d’artisan…

Le teinturier travaille à la pièce (pantalon, manteau, vestes, tailleurs, etc… mais aussi nappes, rideaux, tapis, couettes, …) et pratique un nettoyage professionnel, à sec ou au mouillé, selon la nature des articles textiles.

Dans un pressing, il reçoit les clients, évalue le travail à effectuer et le délai de réalisation, tarifie ses prestations. Il examine attentivement le vêtement, procède éventuellement au détachage, au pré brossage les cols, poignets, poches, bas de pantalons. Il trie le linge selon les couleurs et les fibres textiles, avant de choisir le procédé de nettoyage le plus approprié, le programme de séchage le plus adapté. Vient ensuite la finition (ou repassage), étape qui demande un soin particulier : il faut rendre au vêtement son aspect d’origine et la finition y contribue largement. L’utilisation d’un mannequin pour certains vêtements aux coupes complexes comme les vestes facilite le travail de finition.

 

Compétences requises

  • Efficacité et rapidité

Maîtrisant l’ensemble des techniques mises à sa disposition, le teinturier a une bonne connaissance des caractéristiques des différents textiles afin de choisir le traitement le plus adapté. Il est apte à faire en sorte de respecter les délais annoncés aux clients, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprise ou autres structures.

  • Soin et rigueur

Il fait preuve de soin pour obtenir un résultat impeccable qui permettra de satisfaire sa clientèle. Dans un pressing, pour la développer, la fidéliser, il doit aimer le contact avec le public, se montrer aimable, se préoccuper de sa propre présentation et avoir le sens du commerce. Ceux qui désirent s’installer à leur compte comme artisans, après quelques années d’expérience, doivent aussi avoir des compétences en gestion.

  • Résistance physique

Ces métiers requièrent une bonne résistance physique dans la mesure où il s’agit de travaux manuels ou faisant appel à de la manutention. Il s’agit de travaux postés ou non, selon les cas, mais le plus souvent en positon debout. A certaine période, l’ambiance de travail peut être relativement chaude et humide.

Où l’exercer ?

  • Dans un pressing

    Le teinturier exerce soit en tant qu’indépendant, soit – et c’est de plus en plus souvent le cas – dans un commerce appartenant à une chaîne de pressings. Il peut être amené à se déplacer à domicile pour nettoyer des textiles d’ameublement. Selon la taille de l’entreprise, le teinturier travaille seul ou en équipe (quelques personnes), en contact ou non avec la clientèle, et peut proposer des services très différents (désinfection du linge, service avec retouches, détachage spécialisé, traitement d’étoffes délicates ou précieuses, nettoyage de fourrures, services express ou de haute qualité…). Il est propriétaire de son magasin, ou bien y est employé.

    Risques :

    Les teinturiers travaillent avec des matériels qui mettent en œuvre une puissance thermique, des mouvements mécaniques et font appel à des produits chimiques (détachants, produits lessiviels, agents de blanchiment et de nettoyage).

    Des mesures de sécurité et des consignes de travail sont à mettre en œuvre et à respecter.

    Certaines pathologies sont incompatibles avec ces métiers.

    Intégration, niveau d’études & salaire

    Salaire du débutant en tant qu’opérateur employé/ouvrier

    Smic

    Intégrer le marché du travail

    • Développement de chaînes de pressings

    Le secteur se porte plutôt bien et est constamment à la recherche de personnes qualifiées. C’est dans les grandes villes et les stations touristiques que les besoins sont les plus importants. Commerces de proximité, les pressings sont souvent implantés en centre-ville et dans les galeries marchandes

    • Gestion d’un pressing

    Après quelques années d’expérience, un employé peut évoluer vers la gérance d’un pressing. Ceux qui souhaitent se mettre à leur compte doivent savoir que l’investissement initial (matériel, équipement, agencement) varie de 150 000 à 200 000 euros (environ, ordres de grandeur). Reprendre une entreprise peut donc constituer une voie intéressante.

    Accessible à partir de formations de niveau III (BTS, Licence professionnelle, bachelor). Une expérience préalable en atelier de fabrication est souvent requise pour acquérir la connaissance des matériaux et des techniques de fabrication. L’accès indirect est ouvert aux personnes bénéficiant d’une expérience acquise au sein du service création (patronnier, mécanicienne modèle), éventuellement complétée par une formation assurée par un organisme spécialisé.

    Formation(s) associée(s) : CAP métiers de l’entretien des textiles (option A blanchisserie ou option B pressing) Bac pro métiers de l’entretien des textiles

    Autre(s) appellation(s) : Blanchisseur/euse artisanal/e, Blanchisseur/euse industriel/le, Employé/e de pressing, Responsable de pressing

    Source(s) et lien(s) utile(s): Onisep, métiersducommerce.fr, Centre technique de la teinture et du nettoyage – Institut de recherche sur l’entretien et le nettoyage

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