Le Campus des Métiers et Qualifications a permis d’une part, aux établissements de former un collectif et de partager une identité commune.
Cette identité passe par la mise en valeur de différents secteurs méconnus et par une offre de stages à l’étranger. Cette action favorise le recrutement et l’emploi.
D’autre part, les organismes de formation relevant du Campus ont développé une politique très active d’ouverture à l’international, que cela soit au travers de double cursus, de mobilités enseignantes ou apprenantes et de coopérations.
Permettre aux élèves des lycées professionnels, en formation initiale et en apprentissage, d’effectuer au moins une période de formation à l’étranger durant leur parcours
Plusieurs projets différents favorisent ce développement international des filières du Campus des Métiers et des Qualifications Text’In.
De nombreux étudiants profitent de leurs études pour voyager et découvrir l’étranger, que ce soit depuis ou vers la France !
Les lycées professionnels du Campus se sont réunis en consortium pour déposer dès 2017, un dossier Erasmus+, pour permettre aux élèves de réaliser leurs périodes de formation en milieu professionnel dans un pays de l’Union européenne.
Ce consortium est depuis 2021 intégré au consortium porté par la DRAREIC, pour la région académique.
2017-2019 | 229 mobilités sortantes et 13 mobilités entrantes | 10 établissements impliqués |
2019-2021 | 242 mobilités sortantes | 8 établissements impliqués |
2021-2022 | 106 mobilités sortantes | 8 établissements impliqués |
La SEPR propose des mobilités pour les étudiants de BTS Métier de la Mode Vêtement, avec des élèves d’une école au Québec, située sur la commune de Saint-Augustin-de-Desmaures. Cette collaboration a été mise en place en 2017 sous la forme de projets pédagogiques communs comprenant 2 temps :
– un travail à distance d’octobre à février pendant lequel les apprentis de BTS MMV réalisent les prototypes correspondant aux planches de tendance envoyées par les étudiants québécois en design de mode et les Bac Pro MMV de la SEPR fabriquent les produits,
– un deuxième temps de travail en présentiel, une année à Lyon, une année au Québec, pendant lequel les apprenants français et québécois se retrouvent, participent à des cours communs, échangent leurs techniques, visitent des entreprises et présentent les vêtements réalisés pendant l’année.
le lycée Argouges à Grenoble dispose d’un partenariat avec la Chine, ce lien fort existe avec l’Ecole de Design de Suzhou dont les premiers contacts remontent à 1999. En effet le Centre franco-chinois des métiers de la mode de Jiangsu avait permis des échanges de professeurs entre les deux pays. Des échanges d’étudiants de BTS MMV ont suivi aussi bien en entreprises (dans le cadre des PFMP) qu’en établissements de formation, même si la pandémie liée à la Covid19 en a ralenti l’activité.
Les futurs ingénieurs de l’ITECH sont amenés à vivre des expériences à l’étranger. Ces dernières prennent la forme d’un stage obligatoire de minimum 6 semaines à la fin de la première année. La mobilité est le seul attendu de ce stage. Certains étudiants vont en entreprises d’autres dans les services ou font de l’humanitaire.
A l’issue de ce stage les étudiants rejoignent un réseau de 4 universités partenaires dans lesquelles ils vont suivre le programme de l’Itech mais sous le format local et en mixité avec les étudiants locaux. Ce programme lancé il y a 4 ans associe les universités de Zagreb (Croatie), Barcelone (Espagne), Lisbonne (Portugal) et Sherbrooke (Canada).
Ce semestre obligatoire est enseigné en anglais dans les trois premières universités, en français dans la dernière.
Actuellement, les partenariats se renforcent et la plupart de ces universités souhaitent s’approprier le programme de l’Itech pour aller vers des doubles diplômes et/ou des échanges plus vastes d’étudiants.
A cette mobilité obligatoire s’ajoute celle souhaitée par les étudiants qui vont pouvoir aller faire un semestre dans une université étrangère à travers un programme ERASMUS.
Ils peuvent également faire leurs stages de deuxième ou troisième année à l’étranger. Enfin, les césures d’un an sont autorisées. Dans ce cas, un minimum de 6 mois à l’étranger est requis.
Un DESS de cosmétique, en 1 an, est possible dans le cadre d’une césure en partenariat avec l’Université du Québec à Chicoutimi.
En marge de ces mobilités pédagogiques, l’école essaie d’associer au maximum ces étudiants à des projets de recherche internationaux. C’est par exemple, le cas depuis deux ans d’un groupe de 4 élèves ingénieurs qui travaillent sur l’utilisation de mycélium en complément du cuir dans le cadre d’un projet européen.
Les compétences acquises par les étudiants s’appliquent à l’international. En ce sens sont désormais dispensés en M2 des cours obligatoires de Mode Internationale et de connaissance des marchés économiques à l’international. Les cours d’anglais appliqués au domaine professionnel de la mode et des cultures visuelles sont une partie importante de la formation.
Le parcours de formation est largement ouvert à l’international :
Les échanges de personnel pédagogique et encadrant sont également source de richesse pour les formations du Campus.
19 personnels du CMQ sont partis en mobilité au Portugal en février 2018 dans le cadre du Consortium Erasmus Plus. En mars 2019, ce sont 12 partenaires portugais sur 3 jours dans les établissements du Campus qui ont été accueillis, en réciprocité.
Ces mobilités ont permis des échanges de pratiques, découvertes du tissu industriel de la région lyonnaise et de Porto, la présentation des filières aux apprenants du Campus.
Cette mobilité ouvre des pistes pour des relations futures entre les établissements du Campus et Modatex (échanges d’apprenants).
Dans le cadre d’un projet d’échange et de formation, cinq enseignantes indonésiennes sont venues 5 semaines en France. Elles ont intégré les équipes enseignantes du Campus des Métiers et Qualifications (lycée La Martinière Diderot, lycée Carnot, Createch) afin de participer à la vie de l’établissement, d’observer des séquences pédagogiques pour voir comment ces formations sont mises en place, s’articulent, se déroulent… dans le secteur de la Mode et de l’Habillement, qui sont des secteurs clés de l’économie de ce pays. Elles ont également été accueillies dans des entreprises et musées partenaires.
Des liens forts sont créés entre différentes structures, tant autour de projets que de partenariats.
Le Campus est membre du réseau européen des « vocational education and training » en Textile, Habillement, Cuir, Chaussure associant 28 partenaires couvrant 8 pays. Ce réseau a été mis en place en 2020, dans le prolongement d’un projet européen porté par Euratex : « Skills for Smart ».
L’Itech est porteuse d’un projet, financé par le ministère des affaires étrangères français, au Burkina Faso. Il s’agit d’aider le gouvernement Burkinabé à créer un département textile au sein de l’école Polytechnique de Ouagadougou. Le Burkina, producteur de coton, souhaite pouvoir valoriser sur place sa production plutôt que de vendre sa matière première à l’étranger et majoritairement à la Chine. L’école a ainsi aidé ses partenaires à construire un programme spécifique. Elle a défini les besoins en termes de technologie pour développer la pratique, formé deux enseignants et contacté les fournisseurs éventuels de machines.
Il s’agit d’un programme inhabituel pour l’Itech mais soutenu par les transformateurs français de coton.
L’Université de la Mode a des conventions internationales avec :
La formation entretient un réseau international avec d’autres établissements étrangers.